Accepter de partir pour mieux revenir

L'art d'aller vers soi pour être avec les autres

SPIRITUALITÉ

Un être sur le chemin de son être
Un être sur le chemin de son être

Il arrive que nous soyons attirés dans une direction, dans un domaine, ou vers une passion, par l’inspiration d’une personne ou l’énergie d’un lieu. Ces influences externes nous servent de tremplin, d’élan initial, mais il arrive un moment où l’on ressent le besoin de s’éloigner. Non pas par rejet, mais parce que pour vraiment intégrer ce chemin, il faut le faire sien.

Partir, dans ce contexte, n’est pas une fuite. C’est un acte de recentrage, une invitation à explorer en soi ce qui, jusque-là, semblait venir de l’extérieur. L’enseignement ou l’appel qui nous a attirés n’a pas disparu, mais il demande à être transmuté : d’une inspiration externe à une conviction intérieure. En s’éloignant de ce qui nous a guidés, on découvre que la véritable source est en nous, que ce qui semblait extérieur était en réalité un écho de notre propre être.

Revenir, après un tel départ, c’est revenir avec une foi nouvelle. Une foi qui ne dépend plus de l’autre, mais qui naît de l’intérieur, solidifiée par le chemin parcouru. Ce retour est souvent empreint d’une plus grande authenticité, d’une lumière propre, d’une force qui n’a plus besoin de validation extérieure. On revient non pas pour reprendre là où on avait laissé, mais pour enrichir ce qui a été commencé avec une énergie renouvelée, une compréhension profonde, un alignement plus pur.

Partir pour mieux revenir, c’est écouter cet appel sacré de se reconnecter à son essence. C’est comprendre que parfois, la distance est nécessaire pour se rapprocher de soi.

Dans ce mouvement, il n’y a ni abandon, ni perte, mais une mue, un dépouillement des illusions et des dépendances. C’est un processus de transformation, où l’on passe de l’inspiration reçue à l’inspiration incarnée. On revient alors à la source, non plus comme un suiveur, mais comme un créateur, aligné avec l’énergie divine en soi.

🌟 "Pour trouver la lumière, il faut parfois partir à l’extérieur, pour ensuite revenir et découvrir qu’elle était en soi."